Lors d'une séparation, la question de la pension alimentaire est souvent source de conflits entre les parents. Pourtant, il est essentiel de fixer une pension alimentaire équitable pour préserver l'intérêt de l'enfant. Maître Céline MICHELON, avocate spécialisée en droit de la famille à Nice, vous livre ses conseils pour y parvenir.
Lorsque les parents se séparent et que la résidence habituelle de l'enfant est fixée chez l'un d'eux, la mise en place d'une pension alimentaire devient nécessaire. Son montant doit être déterminé de manière juste et adaptée à la situation de chacun. En effet, une pension insuffisante pénalisera le parent créancier, tandis qu'une pension trop élevée sera une charge excessive pour le parent débiteur.
De plus, il est important de garder à l'esprit que la première pension fixée servira de référence pour les éventuelles révisions futures. Il est donc primordial de bien calibrer son montant dès le départ pour éviter des difficultés par la suite.
Pour déterminer une pension alimentaire équitable, la transparence sur les revenus des deux parents est indispensable. Il faut prendre en compte les revenus réguliers mais aussi ponctuels, ainsi que les charges incompressibles en les distinguant des dépenses superflues.
Les besoins réels de l'enfant doivent également être évalués, en différenciant les dépenses nécessaires des dépenses de confort ou de loisirs. Le barème indicatif peut servir de base de réflexion, mais il faut l'adapter à chaque situation. N'oubliez pas que la pension doit représenter une part des revenus du parent débiteur consacrée à l'enfant, indépendamment des revenus de l'autre parent, sauf cas exceptionnel.
Les aides sociales ne doivent être intégrées que partiellement dans le calcul, car elles ont vocation à évoluer avec la situation. Privilégiez une vision à long terme. Par ailleurs, veillez à ce que les revenus des parents soient clairement mentionnés dans la décision fixant la pension. À défaut, toute demande de révision ultérieure sera très compliquée, car vous devrez prouver un changement de situation.
Enfin, soyez vigilants sur les incidences fiscales de la pension, qui s'ajoute aux revenus du créancier, contrairement aux frais partagés. Mais attention, le partage des frais ne peut fonctionner que si les parents communiquent bien, notamment sur les questions financières.
En cas de séparation, n'hésitez pas à vous faire accompagner par Maître Céline MICHELON, avocate à Nice depuis 2011. Spécialiste du droit de la famille, elle saura vous conseiller pour fixer une pension alimentaire juste et pérenne, dans l'intérêt de votre enfant. Que vous soyez à Nice, Antibes ou Cannes, Maître MICHELON vous reçoit avec écoute et bienveillance pour une prise en charge personnalisée de votre situation.